Un nouvel ouvrage prend son envol

L’année dernière, nous interviewions Daniel Corroy pendant la réalisation de son ouvrage intitulé, La 3e Escadre de chasse et le North American F-100D/F Super Sabre. Les escadrons de chasse I/3 Navarre et II/3 Champagne de janvier 1959 à mars 1966. Son livre aujourd’hui en vente, il revient avec nous sur les différentes étapes de sa conception, depuis les premières discussions avec l’équipe de Baobab, jusqu’à la réception des premiers exemplaires imprimés.

Comment avez-vous eu l’idée d’écrire cet ouvrage ?

Durant ma carrière de mécanicien Équipement dans l’Armée de l’air, entre 1955 et 1974, j’ai pris des photographies, mais aussi des notes sur des faits et événements qui se sont déroulés alors. En les parcourant, je me suis souvent dit qu’il était dommage de ne rien en tirer. C’est pourquoi j’ai d’abord commencé par réunir et synthétiser ces souvenirs dans un fascicule d’une cinquantaine de pages, que j’ai présenté à des anciens de l’Armée de l’air. Ces derniers m’ont alors suggéré d’écrire un livre…

Pourquoi avoir fait appel à Baobab ?

Comme je n’avais aucune connaissance dans le domaine de l’édition, je me suis mis en quête de professionnels capables de m’accompagner. J’en ai contacté trois, dont Baobab Conseil, que j’ai découvert dans la presse locale. J’ai alors rencontré Éric Zipper, qui m’a convaincu par la clarté de sa présentation, et surtout, par l’aide et les conseils proposés. C’est ainsi que je suis devenu le premier client de Baobab il y a trois ans de cela !

Comment la création du livre s’est-elle déroulée ?

J’ai suivi les conseils d’Éric Zipper et je me suis lancé dans l’écriture. En fait, cette tâche s’est avérée la plus simple pour moi : j’avais par ailleurs plus de 300 photographies à trier, récupérer et annoter. De plus, tous ces clichés n’étaient pas répartis de manière équilibrée entre les chapitres de mon livre, ce qui a nécessité de nombreuses discutions avec Fanny Walz, chargée de la mise en page, que j’ai apprécié de pouvoir rencontrer lors de sessions de travail.
Au fur et à mesure de l’avancement du projet, je me suis ainsi rendu compte qu’avec l’ampleur de la documentation collectée, le livre devrait compter 150 pages de plus. Au final, les deux dernières années ont été très intenses jusqu’à l’impression du livre que j’ai désormais entre les mains.

Quelles difficultés avez-vous rencontré ?

Le travail de documentation et d’identification des personnes sur les photographies a été long et complexe. Il m’a néanmoins permis de créer une dynamique autour de ce livre, qui n’aurait pu être aussi complet sans l’aide et les témoignages des anciens de l’Armée de l’air qui ont bien volontiers répondu à mes questions. De fait, j’ai effectué de nombreuses recherches et recoupements d’informations, me rendant parfois compte que certains documents et anecdotes étaient l’objet d’avis et de commentaires différents de la part des témoins interrogés. Il m’a donc fallu faire preuve de rigueur pour délivrer des informations aussi exactes que possible, car mes lecteurs sont pour beaucoup des passionnés, très pointilleux sur le sujet.

Vos lecteurs vous ont-ils déjà fait des remarques ?

Mon livre n’est publié que depuis un mois mais j’en reçois déjà deux à trois commandes par jour. J’ai également commencé à le présenter au sein de diverses associations d’aéronautique et d’anciens de l’Armée de l’air, qui sont enthousiasmées par ce projet. Plusieurs comptes rendus de mon travail devraient bientôt paraître dans la presse et les médias spécialisés… je les attends avec impatience !